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Les tribunes

Faire entendre le camp des travailleurs !

Face à la dégradation de la société, face à l’incapacité de ceux qui la dirigent – les capitalistes, face aux attaques contre le monde du travail, aux difficultés croissantes pour finir le mois, aux menaces sur les emplois, il faut que les travailleurs, chômeurs, retraités s’organisent pour se faire entendre.

Toute la société repose sur les travailleurs : sans eux, il ne peut y avoir d’électricité, d’essence, de transports, de produits dans les magasins et de soins dans les hôpitaux. Mais si ceux qui travaillent sont à la base de toute la création de richesse, ils n’en voient guère la couleur. La richesse existe, dégouline même, à un pôle de la société, pas le nôtre.

Exiger nos droits nécessite de se regrouper, s’informer mutuellement, se réunir au travail ou entre voisins. Il faut construire un parti de travailleurs conscients. Les élections nous en offrent l’opportunité. Aucune élection ne pourra changer la vie ni protéger les travailleurs contre les gouvernements et le grand patronat. Mais la présence de listes Lutte ouvrière – Le camp des travailleurs dans le maximum de communes reste un enjeu important, comme ici à Aubergenville.

Notre liste sera composée de travailleuses et travailleurs en activité, au chômage ou retraités. Pas de professionnels de la politique, mais de travailleurs qui savent ce que veut dire vivre avec un salaire, une pension insuffisants, qui connaissent l’angoisse de ne plus pouvoir payer ses factures ou de ne pouvoir remplacer sa voiture ou son lave-linge.

Il faut que les travailleurs prennent la parole sur tous les terrains, dans leurs luttes, dans la rue, mais aussi à l’occasion des élections. Notre liste affirmera que face à la vie chère, il faut des salaires ou des pensions qui permettent de vivre dignement, indexés sur les prix. Contre le chômage et la précarité, il faut répartir le travail entre tous, sans perte de salaire, en prenant sur les profits faramineux des grandes fortunes.

Elle combattra les propagandes de division et affirmera que les travailleurs ne forment qu’un seul camp, quelles que soient leur origine, leur nationalité, face à la classe capitaliste. Elle combattra la propagande nationaliste guerrière qui vise à les ranger derrière leurs propres exploiteurs. Elle défendra l’idée que les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes et qu’ils ont les moyens, non seulement de se défendre, mais de diriger la société qu’ils font déjà fonctionner.

Philippe Gommard, groupe Lutte ouvrière


Budget 2026 : l’incertitude nationale, le ras-le-bol local.

Nous ne sommes pas au casino, mais rien ne va plus sur le plan national.

Notre représentation nationale est à la recherche d’un hypothétique budget pour 2026.Avec ces majorités relatives, ces arrangements avec des lois déjà votées et les surenchères des uns et des autres rien n’indique aujourd’hui que la France disposera d’un budget adopté en décembre ni que le gouvernement actuel ne soit pas censuré.

Cette incertitude pèse sur le moral des Français qui aspirent à une meilleure maîtrise des dépenses publiques, à une baisse de la pression fiscale, et, surtout à la restauration de leur pouvoir d’achat.

Au niveau local, le constat n’est guère plus réjouissant.

Alors que de nombreuses équipes municipales sont dans l’interrogation pour composer les budgets, notre Maire et son équipe laissent dériver de 46% le coût des 2 terrains de football du parc d'Acosta.

Dans le même temps ce mois-ci nous venons de régler notre taxe foncière en forte hausse pour beaucoup.

Entre crise budgétaire et impasse politique. Qui paie la note ?

  Prenons un exemple concret :

En 2020 la part communale d’un contribuable s’élevait à 889€, en 2025 elle est de 1642 €. Pratiquement doublée en 6 ans !

Pourtant aucun nouveau service n’a vu le jour au contraire le Cinéma municipal, lui, a fermé ses portes.

Cette spirale n’est pas soutenable. Il faut enrayer cette augmentation fulgurante.

Il est temps de repenser notre politique locale et nationale, non pas avec des algorithmes ou de l’intelligence artificielle, mais avec du bon sens, de la transparence et un véritable engagement humain.

Car avant tout, c’est l’humain qui doit redevenir le cœur de l’action publique.

 

Thierry MONTANGERAND Ancien Maire

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Faire vivre la démocratie dans le respect et la dignité

À l’approche des prochaines élections municipales, notre équipe souhaite rappeler les fondements essentiels de la vie démocratique locale : le respect, la dignité et la responsabilité collective. La démocratie ne se limite pas à un scrutin. Elle se vit chaque jour, à travers le dialogue, la participation citoyenne et la confrontation constructive des idées.

Être élu local, c’est avant tout servir l’intérêt général. C’est un engagement sincère, exigeant et parfois difficile, qui demande du temps, de la disponibilité et un véritable dévouement envers la collectivité. Dans cet esprit, nous tenons à saluer l’ensemble des élus, de toutes sensibilités, pour leur engagement au service de la commune et de ses habitants. Les différences d’opinion enrichissent le débat démocratique, à condition qu’elles s’expriment dans le respect mutuel.

Nous souhaitons également rappeler avec force le respect dû aux agents municipaux. Chaque jour, ils œuvrent avec professionnalisme et discrétion pour assurer la continuité du service public, entretenir nos équipements, accompagner les familles, soutenir les plus fragiles et faire vivre notre commune. Leur travail mérite reconnaissance et considération. Les agents municipaux ne doivent jamais être pris à partie ni utilisés dans les débats politiques. Ils sont les garants du bon fonctionnement de la collectivité et de la neutralité du service public.

Dans une période où les tensions peuvent parfois s’exacerber, notamment sur les réseaux sociaux, il est de notre devoir collectif de veiller à préserver un climat d’échanges apaisé. La critique est légitime lorsqu’elle porte sur les idées, les choix ou les projets. Elle devient destructrice lorsqu’elle s’attaque aux personnes, qu’elles soient élues ou agents.

Les prochaines élections doivent être un moment fort de démocratie, où chacun présente son projet dans un esprit d’écoute, de respect et de responsabilité. Les habitants attendent de leurs représentants qu’ils soient exemplaires, qu’ils fassent preuve de transparence et qu’ils placent l’intérêt général au-dessus des considérations partisanes.

Notre équipe municipale s’engage à poursuivre son action dans cet esprit. Ensemble, élus, agents et citoyens, faisons vivre une démocratie locale digne, respectueuse et constructive — à la hauteur des valeurs républicaines qui nous rassemblent.

L’équipe de la Majorité Municipale 

« Aubergenville Horizons »

Refusons de payer pour la guerre !

Les attaques que nous vivons, ici, dans un des pays les plus riches de la planète, sont sans comparaison avec ce que subissent les Ukrainiens. Rien à voir avec la routine terrifiante de la guerre et de la faim que vivent des millions d’êtres humains dans le monde. Rien à voir avec la guerre d’extermination dont sont victimes les Palestiniens de Gaza. Ni avec l’inquiétante attaque de Netanyahou contre l’Iran.

Ici, le recul, la barbarie prennent la forme de l’indifférence vis-à-vis du sort de ceux qui sont sous les bombes et privés de tout, de l’individualisme, des idées xénophobes et racistes diffusées d’en haut par les politiciens au pouvoir.

Pas un jour sans une accusation contre les étrangers, les travailleurs issus de l’immigration ou contre les musulmans. Quand des jeunes, peu nombreux heureusement, ont une envie de casse et de vengeance, Retailleau et Darmanin parlent « d’ensauvagement », accusant les parents des classes populaires.

Mais quand Fillon pique dans la caisse de l’État, quand Sarkozy s’acoquine avec Kadhafi pour financer sa campagne et quand Le Pen est prise la main dans le pot de confiture (plus de 4 millions quand même), il n’y a pas une seule leçon de morale ! Bayrou a préféré ignorer, peut-être couvrir les crimes de l’établissement catholique de Bétharram. Mais vous n’entendrez ni Retailleau ni Le Pen mettre en question sa moralité !

Les bas salaires, le chômage et les fermetures d’entreprise ne sont même plus des sujets ! Les problèmes sont mis sur le dos des immigrés, donc des travailleurs les plus exploités. Et pourtant, dans notre région, les plans de suppression d’emplois se multiplient, dans la grande distribution comme dans l’automobile, l’avenir de deux grandes usines, Stellantis et Renault, est plus qu’incertain !

Oh, pas celui des dirigeants ! De Meo, celui de Renault, tire sa révérence après avoir palpé une rémunération annuelle totale de plus de 12 millions ! Mais pour les salariés, les habitants de la région, les commerces ? C’est menaces, hausses des prix et attaques sur les services publics au nom des 40 milliards d’économies budgétaires ! Notre seule sécurité à nous, c’est celles de nos emplois, des salaires, des pensions à augmenter suivant le coût de la vie.

Nous qui faisons tout fonctionner, voilà notre richesse, à défendre contre la bourgeoisie qui ne fait rien de ses deux mains et qui décide de tout, qui nous fait les poches pour augmenter ses profits, et pour sa marche à la guerre.

Philippe Gommard,

lutteouvriere.aubergenville@gmail.com

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Comme à son habitude et pour des prétextes divers et variés, nous sommes obligés de remettre notre tribune avant le conseil municipal du 25/06 nous empêchant ainsi de coller à l’actualité municipale.

Nous évoquerons donc les sujets qui nous ont été remontés par les nombreux Aubergenvillois qui nous contactent.

La Maison des Arts avec le départ de son directeur au bout seulement de 2 années à son poste ainsi que des professeurs non reconduits pour l’année prochaine et des cours supprimés. Malgré un budget voté de 1M€, aucune visibilité sur les travaux de consolidation de la structure ni de date de fin de chantier sur ce pilier de l’offre culturelle d’Aubergenville. Si on ajoute à cela la fermeture du cinéma par le Maire au début de son mandat, la culture est devenue la portion congrue d’un élu qui en avait fait sa priorité de l’année 2025 !

Les fêtes de la ville sont désormais obsolètes, moribondes et sans attractivité et le jumelage consomme les 22K€ alloués pour recevoir les délégations et payer les voyages du comité de jumelage à l’étranger. On reste dans l’entre soi des délégations et les Aubergenvillois en sont exclus ! Il faudra repenser ces 2 sujets en 2026.

Le budget primitif 2025 contre lequel nous avons voté. Les excédents ne doivent pas servir de variable d’ajustement pour des travaux mal chiffrés au départ et nécessitant des rallonges budgétaires permanentes (Vestiaires gymnase Morlon +42% par rapport au projet initial). Les recettes de fiscalité augmentent de 308K€et les dépenses de personnel représentent 65,1% des dépenses de fonctionnement. Les embauches sont à la discrétion du Maire et de sa 1ere adjointe qui est à la manœuvre et en embuscade malgré une entente de façade !

Vaux les Huguenots : Dans le dossier qui nous a été transmis par l’association qui défend le cadre de vie et l’environnement du hameau, il nous a été souligné l’abattage des haies sans autorisation, le défrichage des bois classés en EBC dans le PLUI et les constructions sans autorisation dans ce quartier qui est un havre de paix. Le Maire a refusé de répondre à notre question écrite.

Vous partagez nos réflexions et vous souhaitez améliorer la vie quotidienne des Aubergenvillois ?

Ensemble faisons entendre notre voix, Ensemble agissons pour notre commune !

Thierry MONTANGERAND Ancien Maire   

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Une saison festive réussie à Aubergenville

Depuis le mois d’avril, Aubergenville a vibré au rythme des festivités, rassemblant les habitants autour d’événements fédérateurs. De la parade lumineuse féerique aux Fêtes de la ville hautes en couleurs, en passant par la fête de la nature et le très attendu Battle 4 Kids, notre commune a démontré tout son dynamisme et sa capacité à créer des moments de partage inoubliables.

La retransmission de la finale de la Ligue des champions a également été un moment fort de cette saison, rassemblant petits et grands dans une ambiance conviviale et festive. Le festival Drop en Seine, vitrine sportive pour les enfants de la Vallée de la Seine, désormais bien ancrée dans nos communes, a confirmé l’attractivité grandissante de notre ville au-delà de ses frontières. La fête de la musique, le gala de danse de fin d’année et les portes ouvertes de la Maison des Arts ont, quant à eux, mis en lumière les talents locaux et l’enthousiasme de tous ceux qui font vivre la culture à Aubergenville.

Ces succès sont avant tout ceux des Aubergenvillois. Vous avez été des milliers à participer, à applaudir, à célébrer, prouvant que notre ville est bien vivante, chaleureuse et unie. Votre présence massive à chacun de ces rendez-vous est la plus belle récompense pour notre engagement.

Nous tenons à remercier chaleureusement les services municipaux, les associations, les bénévoles, les artistes et tous ceux qui, dans l’ombre ou sur le devant de la scène, ont contribué à ces réussites. Leur investissement, leur professionnalisme et leur passion ont permis à ces événements de se dérouler dans les meilleures conditions, avec un souci constant de qualité et d’accessibilité.

Oui, à Aubergenville, la culture et les événements sont essentiels. Ils sont bien plus que des distractions : ils sont un levier de cohésion sociale, un vecteur de lien intergénérationnel, une fierté collective. Dans un monde marqué par l’individualisme et la fragmentation, ces moments partagés renforcent notre sentiment d’appartenance, notre humanité commune.

Nous continuerons à faire vivre cette ambition, parce qu’elle fait battre le coeur d’Aubergenville. Ensemble, amplifions cette dynamique !

L’équipe de la Majorité Municipale « Aubergenville Horizon »

 

Nous sommes saoulés de propagande patronale. Pendant l’été, c’était contre le Smic à 1 600 € net. Des grands patrons, des politiciens et leurs lèche-bottes qui gagnent chaque jour des fortunes (pour Tavarès, PDG de Stellantis, c’est 100 000 €) prétendent que cela ruinerait les entreprises.

À peine nommé, Barnier lance son intox sur la dette de l’État : le pays serait au bord du gouffre, nous sommes accusés d’être des enfants gâtés. Voilà maintenant une nouvelle intox : les constructeurs automobiles prétendent que la filière va très mal. Renault serait « en mode survie ». Pour Stellantis, ce serait la descente aux enfers. Ce sont des menteurs. Stellantis a fait 5,6 milliards d’euros de bénéfices au premier semestre 2024. Certains ont produit moins de véhicules, mais les ont vendus à des prix bien plus élevés. Les profits s’accumulent.

Les lamentations sur la voiture électrique et la concurrence chinoise ont deux objectifs : pousser les travailleurs à se résigner aux plans de licenciements et aux fermetures d’usines (chez les sous-traitants et fournisseurs, et bientôt à Stellantis Poissy). Leur second objectif est d’obtenir davantage de subventions de la part de l’État.

Cela s’appelle des rapaces ! L’équipementier Valeo a annoncé la fermeture de trois sites, en Isère, dans la Sarthe et dans les Yvelines à La Verrière : 1 200 emplois supprimés. Ce groupe a doublé le dividende versé aux actionnaires et s’est vanté d’avoir augmenté de 11 % son chiffre d’affaires. Avec 184 usines dans le monde pour plus de 100 000 salariés, il aurait de quoi répartir le travail entre tous ses sites et n’en fermer aucun.

Des productions seraient devenues inutiles avec le moteur électrique ? Il y aurait besoin de moins de fonderies ? Que ces grands groupes proposent d’autres emplois aux ouvriers qui ont travaillé et usé leur santé pour eux et leurs actionnaires ! Qu’ils répartissent le travail entre tous !

Il n’y a pas de fatalité. Ne pas se laisser intoxiquer par la propagande patronale relayée par le gouvernement et la plupart des politiciens est le premier pas pour se défendre.

La dette n’est pas celle des travailleurs, mais celle des capitalistes, c’est à eux de payer ! Pas un chômeur de plus dans le pays, répartition du travail entre tous ! Pour maintenir l’emploi et augmenter les salaires, réquisition des profits et des dividendes !

Lutte ouvrière
Philippe Gommard lutte ouvrière.aubergenville@gmail.com